L’objet de cette page est de consigner au fil du temps la mise en oeuvre des différentes techniques de la gravure en taille douce au sein de notre association, à savoir :
l’eau forte au trait
l’aquatinte
le burin
la manière noire
Toures ces techniques ont des points communs qui vont e^tre successivement examinées.
Le perchlorure.
Petit rappel (disponible dans tous les livres techniques sur la gravure)
- Le perchlorure doit être amorcé ( un petit bout de cuivre pendant une nuit, ou un peu de vieux perchlo)
- la densité optimale est autour de 35-36 ° baumés ( les bidons neufs sont classiquement vendus à 42 ° Baumés: il faut donc le diluer avec de l’eau déminéralisée)
- la température minimale d’utilisation est de 18°C (la température de l’atelier le matin est autour de 16°C en cette période)
- pour les eaux fortes au trait les plaques doivent être mises à l’envers pour éliminer les résidus qui bouchent les incisions.
- pour les aquatintes il ne faut pas le faire car après la première morsure les bulles d’air restent coincées sous la plaque et les différences d’attaques seront visibles à l’impression. Donc on remue le prerchlorure pendant la tempe de la plaque.
- le perchlorure attaque le métal (incision) en profondeur mais pas en largeur. d’où la nécessité d’avoir des pointes sèches d’épaisseur différente en fonction de la largeur du trait que l’on souhaite. C’est une différence majeure avec le mordant nitrique qui justifie l’utilisation du zinc si l’on veut jouer sur l’épaisseur du trait. On pourrait aussi le faire avec du cuivre mais pas dans notre atelier car la densité du mordant nitrique est différente pour le cuivre et le zinc.